Monday, November 26, 2012

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...MACCHININE







 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jose Luis m’invite à découvrir son magasin de voitures miniatures, avec des yeux d’enfants. L’une des seules boutiques spécialisées à Madrid et l’une des plus renommées d’Espagne.
«  …car on est pratiquement les seuls à pouvoir offrir à nos clients un service aussi spécialisé ». Trouver des modèles rares, ce n’est pas un problème chez Macchinine.
Comparé à l’Angleterre ou à l’Allemagne, la culture de collectionner des voitures miniatures est arrivée en Espagne sur un tard. Mais à présent, nombreux sont les clients qui passent à la boutique découvrir les modèles Matchbox de 1953 à 1969 ou la magnifique Bugatti trônant dans la vitrine principale, toutes les voitures étant présentées par échelle de grandeur.    
Passionné par les voitures Scalextric, Jose Luis décide d’ouvrir sa propre boutique en 2004 pour rassembler un peu toute sa collection. Il ne s’attendait pas à un tel succès. A présent, la crise n’ayant pas épargné les petits commerces, il a décidé de diversifier un peu ses produits : jouets en bois, magnifiques toupilles, anciens robots vintage, etc. Ce qui plaît le plus ? La salopette de course de Fernando Alonso, le volant de Schumacher ou une sélection de voitures miniatures extrêmement rares. Jose Luis a les yeux qui brillent lorsqu’il me présente tous ses « jouets ». Et je comprends quand il m’explique que le succès d’une pièce dépend du niveau de nostalgie et de la rareté du modèle.
Son rêve ? Convertir sa petite boutique en musée. « Beaucoup de collectionneurs n’ont souvent pas la place pour exposer leurs modèles. Ce serait une manière d’échanger nos collections et d’en découvrir des nouvelles ».
Je m’en vais donc avec une belle histoire et je souris en regardant la collection de tétines sur le comptoir. « Ici, c’est une tradition. Nombreux sont les enfants qui pleurent dans le magasin parce qu’ils repartent sans jouet. Les mamans ont commencé un chantage qui a finalement bien marché. On échange la tétine contre un petit jouet. Bien joué !»
 
Como con la ilusión de un niño, José Luis me muestra orgulloso su pequeña tienda especializada en autos a escala y juguetes antiguos, una de las más conocidas de Madrid por la cantidad de piezas y rarezas que tiene a la venta. En Macchinine, nada es difícil de conseguir. El servicio que ofrecen tanto para coleccionistas como para particulares demuestra la gran profesionalidad de todo el equipo.
Apasionado por los Scalextric, José Luis decidió montar en 2004 una pequeña boutique que reúne toda la colección de miniaturas que había conseguido hasta la fecha. En comparación con Inglaterra o Alemania, España se ha unido por esta tendencia mucho mas tarde, aunque sí es cierto que hoy en día, muchos son los clientes que vienen a la tienda a descubrir los modelos Matchbox de 1953 a 1969 o el precioso Bugatti que esta presentado en la vitrina central…y no solo eso, me sorprendió ver algunas piezas tan especiales como uno de los monos de Fernando Alonso o el volante de Schumacher. Si, han tenido que diversificar sus productos, pero siempre manteniendo el espíritu y la ilusión con la que han empezado…y funciona!
Su sueño? Montar una tienda-museo para reunir todos los modelos que tienen los coleccionistas ya que muchos no tienen el espacio para presentar sus colecciones y darse a conocer. Mientras José Luis me habla de sus proyectos y de las ferias en las que participa, me sale una sonrisa al ver la colección de chupetes que tiene colgados en el mostrador y me comenta “Aquí, es un tradición. Muchos niños venían a la tienda y salían llorando porque no se llevaban ningún juguetito. Las madres empezaron a chantajear y les proponían de dejar el chupete y llevarse algún coche miniatura. Y asi fue!”
  me voy de aquí con muchas anécdotas que contar que han pasado y seguirán pasando por la calle barquillo.

MACCHININE
C/Barquillo,7
Metro: Banco de España

Monday, November 19, 2012

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...CARLOS MATE STUDIO










 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Entre poèmes de Baudelaire et broderies, Carlos et Elena me reçoivent dans leur atelier. Un univers très personnel où l’on retrouve leurs dernières créations – les prototypes Innerworlds – et beaucoup d’autres choses qui développent leur imaginaire au quotidien : Des carnets de croquis, des maquettes, d’innombrables livres où se mélangent les styles et puis Mr. Le Chat qui fait partie intégrante du studio.   
Après avoir eu l’occasion d’exposer cette année leur travail à Milan lors du Salone del Mobile, ils ont décidé de se lancer à 100% dans leur projet et c’est ainsi qu’est né Carlos Mate Studio, le début d’un vrai défi et d’une reconnaissance qui a démarré sur les chapeaux de roues. Ils se préparent à présent pour participer au « Product Design Madrid » qui aura lieu en février 2013 et ont remporté un prix avec une de leur pièce – Spleen - qui sera exposée à Alicante pendant plusieurs mois.
C’est en trouvant son inspiration dans les œuvres obscures « Les Fleurs du Mal » de Baudelaire et « Une saison en enfer » de Rimbaud, que Carlos s’est lancé sur son premier projet: « Las Flores del Mal », une collection d’objets et de fleurs réalisées en broderie et présentées sous cloche. Pour Carlos et Elena, rien n’est laissé au hasard. « Nos compositions représentent l’attirance et la beauté du côté obscur de notre personnalité». Un travail qui pourrait paraître assez philosophique et complexe mais qui prend tout son sens une fois qu’on les découvre.
D’ailleurs, en regardant de plus près leurs créations sur « pattes » intitulées « The Inner Worlds Prototypes », trois prototypes réalisés en porcelaine synthétique, on comprend mieux pourquoi il s’agit d’un véritable « monde à part ».
Un monde dont le point de départ… est Madrid.
 

Revueltos entre poemas de Baudelaire y bordados, Carlos y Elena se van preparando para el “Product Design Madrid”  que arranca en Febrero. Me abren las puertas de su “laboratorio”, un universo muy personal donde nos encontramos con sus últimas creaciones – los Innerworlds prototypes – y muchos otros objetos que les inspiran día a día: cuadernos de bocetos, libros de arte, maquetas, bordados… y como no, el Sr. Gato, un felino que invade el espacio creativo y ya forma parte del ambiente cotidiano.
Tras haber tenido la oportunidad de presentar en exclusividad su trabajo en el Salone del Mobile de Milán, decidieron dedicarse en cuerpo y alma a este proyecto que ya tiene nombre y sitio en Madrid: Carlos Mate Studio. 
Su primera creación ha sido el fruto de algo muy personal, de una inspiración en los poemas de Rimbaud “Una temporada en el infierno” y de “Las Flores del Mal” de Baudelaire para darle alma a una colección de objetos y flores que mezclan la técnica digital con el bordado artesanal. Presentada de una forma muy original bajo una cúpula de cristal, cada compleja composición es única…e increíblemente atractiva. Mientras descubro cada una de ellas, me explican que han sido seleccionados para participar en el XII Encuentro de Arte Contemporáneo en Alicante con una de sus creaciones – Spleen – Una muy buena noticia.
Elena me enseña con mucho orgullo e ilusión todos los bordados que tienen guardados. Me alegro de ver que aún hay artistas que siguen mostrando interés hacia un oficio que se pierde con el paso del tiempo y se esfuerzan por recuperarlo aplicando nuevas técnicas y amoldándolo a las tendencias del presente.
Me gusta escuchar como describen su trabajo y ver que lo más importante para ellos es, como bien dicen, “realizar objetos imperfectos con alma” que son “capaces de transmitir sensaciones”. De hecho, nada más ver su otro proyecto intitulado “ Innerworlds prototypes”, tres prototipos realizados en porcelana sintética, conseguimos entender mejor lo que quieren expresar por “imperfección”: Un mundo interior, muy especial, una fusión entre arte y diseño donde el punto de partida esta…en Madrid, como no!
 
 



 

Monday, November 12, 2012

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...LA LIBRERIA


 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette semaine, je suis allée à la rencontre de Marta à La Libreria, une petite librairie exclusivement dédiée aux livres sur Madrid. Située dans la calle Mayor, certainement l’une des rues les plus touristiques de la capitale, La Libreria accueille pourtant un public majoritairement local : Etudiants, historiens ou n’importe quel passant curieux de découvrir l’une ou l’autre facette inédite de la capitale. On y retrouvera des livres historiques bien-sûr – la libraire a d’ailleurs son propre magazine Madrid Historico – mais aussi des livres de photographie, de cuisine, de tourisme et plein d’autres thématiques. « Plus de 80% des ouvrages proposés dans le magasin sont édités par notre propre maison d’édition – Ediciones La Libreria » souligne fièrement Marta qui accueille et renseigne les clients d’une manière passionnante. « Les touristes recherchent en général des guides pratiques, des plans, des livres souvenirs. Ici, c’est différent. On a envie que les passants découvrent des informations insolites sur Madrid. »
Tous les livres m’intéressent et je me décide finalement pour un ouvrage intitulé « Madrid Oculto », un petit guide pratique pour découvrir toutes les curiosités de la capitale.
Une petite adresse qui pourrait donc en intéresser plus d’un…


Esta semana fui a conocer a Marta, muy amablemente me atendió en “la Librería”, una pequeña tienda dedicada en exclusivo a libros sobre Madrid. Ubicada en la calle Mayor (Por excelencia la calle más turísticas de la capital) la Librería atrae a un público mayoritariamente local: Estudiantes, amantes de la historia o simplemente curiosos que quieren descubrir todos los secretos que esconde la ciudad. Con más de 1000 ejemplares, el cliente navega agradablemente entre los libros de fotografía, planos, grabados, libros históricos – de hecho, tienen su propia revista intitulada Madrid Histórico – y todos los temas imaginables sobre Madrid.” Editamos más del 80% de los libros que proponemos aquí en la tienda bajo nuestra editorial “Ediciones La Librería” me comenta Marta, muy orgullosa. Todos los libros me parecieron muy interesantes pero para empezar, me he decantado finalmente por “Madrid Oculto”, una pequeña guía práctica para explorar y descubrir curiosidades sobre Madrid. Y así es, después de mi visita, me he dado cuenta de que en la Librería, la gente entra a la búsqueda de algo diferente, insólito, y eso, es lo que le da su encanto especial.
Ya me comentareis por qué libro os decantáis vosotros, os espero en la siguiente hoja que estoy escribiendo... Muy pronto!
 
La Librería
Calle Mayor 80
Metro: Sol
 
 

Monday, November 5, 2012

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...DON FLAMENCO


 




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette semaine, Jorge et son papa m’ont ouvert les portes de leur atelier de chaussures de flamenco. Une magnifique petite boutique dans la calle Léon où les chaussures sont présentées telles de véritables œuvres d’art.
Cela fait 15 ans que Don Flamenco chausse les danseurs de flamenco et est reconnu aussi bien à Madrid que dans toute l’Espagne. « Nous avons même des personnes qui viennent nous voir de l’étranger » me confirme Jorge.
Toutes les chaussures sont fabriquées entièrement de façon artisanale. Ils m’ont d’ailleurs expliqué certains détails comme l’importance du talon en bois qui donne ce bruit qui résonne et les clous qui sont polis afin de donner un son particulier au moment du taconeo, cette façon de faire claquer les talons sur scène.
Contrairement à ce stéréotype que nous avons, nous les étrangers, c’est à Madrid que l’on retrouve les plus grands ateliers de flamenco et pas en Andalousie.
Une fierté qui se lit sur leurs visages. D’autant plus qu’il y a de moins en moins d’ateliers qui fabriquent les chaussures de cette façon. Et aujourd’hui, c’est si agréable de voir qu’il existe encore des petites entreprises familiales avec un savoir-faire aussi particulier.
Alors venez leur rendre visite.
 
Esta semana, Jorge y su padre me han abierto las puertas de su taller de zapatos de flamenco. Una preciosa tienda con encanto en la – cada vez más concurrida - calle León donde los zapatos están expuestos como verdaderas obras de arte (Lo que realmente son).Don Flamenco lleva 15 años desarrollando su savoir-faire. Un negocio familiar reconocido tanto a nivel nacional como internacional. “Hasta tenemos gente de fuera que viene a conocernos!” me confirma Jorge. Es con mucho orgullo que me enseña su fabricación artesanal. Cada pieza está realizada a mano. El material de los tacones es de madera para dar este sonido tan característico del taconeo. Un oficio autentico y cada vez más escaso hoy día en España. Y a pesar del típico estereotipo que tenemos nosotros extranjeros sobre el flamenco, no todo se desarrolla en Andalucía. En Madrid se reúnen algunos de los talleres más importantes. Que mejor que una buena excusa para descubrir la tienda en un ambiente acogedor del barrio de las Letras y dejarse llevar por el mundo del flamenco. Y no solo eso, en Don Flamenco también podrás encontrar vestidos, trajes y zapatos de calle, pero eso sí, con un aire muy “español”.
 
DON FLAMENCO STORE
C/Leon, 17
Metro: Anton Martin