Monday, July 29, 2013

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...ELENA, HUB MADRID






 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 










 
 
Cette semaine, on part à la rencontre d’Elena qui gère le centre de co-working HUB et son nouveau concept : le marché écologique de « La Buena Vida ».
Avec la crise, le co-working s’est multiplié en Espagne. De plus en plus de locaux s’ouvrent aux professionnels pour partager un espace de travail et encourager ainsi l’interaction sociale. En plein quartier de Las Letras, Hub est l’un des points de rencontre les plus sollicités à Madrid. L’équipe a souhaité ouvrir également l’espace au public pour se faire connaître et c’est ainsi qu’est née l’idée du marché écologique, en accord avec l’esprit de développement durable et d’échange social qu’ils essayent de transmettre. Tous les premiers weekends de chaque mois, l’espace propose ainsi une rencontre entre producteurs et consommateurs. Le pain artisanal d’Alba – qu’elle vend aussi au Marché de San Fernando – l’huile d’olive écologique de Lola  - et son vinaigre de miel, l’un des plus anciens d’Espagne ! – les thés bios de Benjamin – et ses dégustations à domicile ! – ou encore Ismael, producteur de jambon de la région de Salamanque. Tout le monde forme une grande famille qui s’entraide et propose certaines collaborations. Elena me raconte:« Le public est ravi. Maintenant, le projet est connu et ce ne sont plus seulement les curieux qui passent. Beaucoup de monde vient dans l’esprit de faire ses courses pour le weekend ». Les exposants varient en fonction des saisons. Pour moi qui suis étrangère, je trouve ce marché très intéressant pour y découvrir de nombreux produits de terroir espagnol et faire découvrir au public des coopératives locales. « A Madrid, la mode pour la consommation bio est assez récente mais dans le reste de l’Europe, pas du tout !» Alors, profitons-en !

Esta semana, he quedado con Elena del centro de co-working Hub y responsable del nuevo proyecto: El mercado de la Buena Vida. La crisis en España ha dado lugar a muchos centros de co-working, una oportunidad para profesionales independientes de compartir une espacio de trabajo en común y fomentar la interacción social. En el corazón del barrio de las Letras, Hub Madrid es uno de los puntos de encuentros más solicitados de la capital. Y como bien dice el equipo: “En este mundo en el que las conexiones cada vez son más virtuales, creemos que es importante que exista un espacio físico donde encontrarnos”. Elena me explica cómo ha surgido el proyecto de La Buena Vida. “Queríamos abrir también el espacio al público, no solo a los profesionales. Pensamos en un evento mensual donde habría una conexión entre productores y consumidores. El mercado ecológico era una buena idea porque forma parte del espíritu de Hub. Apoyamos al consumo de proximidad, la agricultura ecológica y la producción artesana”. Y hablando de conexión, se nota. Entre Alba que fabrica su pan artesanal, Lola que propone aceites de oliva y vinagres de miel – uno de los más antiguos de España! -, Benjamin y sus degustaciones de té a domicilio o Ismael y sus embutidos de Salamanca, todos forman parte de una gran familia donde ha surgido ya más de una colaboración. “El público está muy contento. Ya no solo viene algún curioso. La gente entra con el carrito de compra!” Los productores rotan en función de la temporada. Como extranjera, esta iniciativa me parece muy interesante. Nos acerca a los productos regionales que no siempre conocemos y nos permite descubrir alguna cooperativa local. Elena me confirma que aquí, la moda por los productos ecológicos es bastante nueva. En el resto de Europa, es muy común. Así que, una excusa más para descubrirlo! 

HUB MADRID
Mercado de la Buena Vida
C/del Gobernador, 26
 
 

 

Monday, July 22, 2013

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...STEPHANIE DE BOOK STUDIO


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 














Stéphanie est française. Elle est arrivée il y a quelques années à Madrid en tant qu’Erasmus et y est restée. Comme moi.
Un parcours tellement classique à cette époque mais qui s’avère un peu plus compliqué aujourd’hui avec l’image pessimiste que renvoie l’Espagne et sa maudite crise. «  Mais c’est aussi un moment d’opportunité ! » me lance-t-elle. Et je crois qu’elle a raison. Voici presque un an qu’elle a créé, avec son associé Daniel, Book Studio, un projet qui réunit en un même espace plusieurs activités autour de la photographie et sa réalisation. Une véritable plateforme de rencontre entre les professionnels du secteur. Expositions photos, organisation d’évènements, collaborations artistiques, etc. C’est d’ailleurs à l’hôtel Puerta America- avec qui elle travaille régulièrement – que j’ai découvert son travail. Ce qui a commencé comme un simple studio est également devenu depuis quelques mois une association culturelle La France ô Si. « L’espace que l’on a est vraiment important. On a donc voulu profiter un maximum de toute l’infrastructure » me raconte Stéphanie. Le centre a comme mission de diffuser la culture française à travers plein d’activités ludiques : atelier théâtre, café littéraire, cinémathèque et espace social pour les adultes et les enfants. Une initiative qui est née grâce aux bonnes idées marketing de Stéphanie mais également grâce à l’aide de volontaires français et espagnols vivant à Madrid. Si vous recherchez un stage pour septembre, n’hésitez pas à la contacter.
En attendant, ce soir, c’est soirée crêpes bretonnes ! Alors, venez découvrir toute l’équipe calle Segovia, 19, en plein cœur de La Latina.

Stephanie es francesa. Ha llegado a Madrid hace unos años como estudiante Erasmus y se ha quedado. Como yo. Lo que en esa época era bastante normal, hoy en día es algo más complicado debido a la crisis y a la imagen que vincula España fuera de sus fronteras. "Pero también es un momento de oportunidad!” me cuenta ella. Y creo que tiene razón. Hace casi un año que ha creado con su socio, Daniel, Book Studio, un proyecto que reúne en un mismo espacio varias actividades centradas en el mundo de la fotografía. Una plataforma social para todos los profesionales del sector. Exposiciones, organización de eventos, colaboraciones artísticas, etc. De hecho, nos conocimos en un AfterWork en el hotel Puerta América – con quien suele colaborar – Lo que fue un simple estudio de fotos se convirtió también hace unos meses en una asociación cultural: La France ô Si. “El espacio que tenemos es muy grande. Hemos querido aprovechar la superficie para proponer otras actividades”. Su misión es difundir la cultura francesa a través de intercambios culturales: talleres de teatro, cuentacuentos, cinemateca y muchas otras actividades para adultos y niños. Una buena iniciativa gracias al talento de Stéphanie y a la participación de jóvenes voluntarios franceses y españoles que viven en Madrid. De hecho, no dudes en contactar con ellos si buscas unas prácticas a partir de septiembre. Mientras tanto, esta noche, te esperamos en el centro, calle Segovia, 19 en el corazón de la Latina, para disfrutar de una noche de crêpes! Y aprende de ellos, dale la vuelta a la crisis, en Madrid también se puede ¡!

http://www.lafranceosi.com/
C/Segovia, 19

Monday, July 15, 2013

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...ANTONIO FUENTES, TEATRO LARA





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 









 
Cette semaine, rencontre avec Antonio Fuentes, directeur du théâtre Lara, l’un des plus vieux théâtres de Madrid. Aux commandes depuis 5 ans, il me raconte son parcours et surtout l’histoire du théâtre et tous ses secrets. Tout commence en 1880 lorsque Candido Lara, un boucher reconnu dans le quartier, décide d’ouvrir son propre théâtre à deux pas de ce qui est aujourd’hui la Gran Via – mais qui n’existait pas encore à ce moment-là ! – Très vite, le théâtre Lara deviendra l’une des adresses incontournables et « chic » de l’époque. De nombreux artistes comme l’actrice Lola Membrives – la légende soutient que son esprit hante encore le théâtre aujourd’hui ! – ou encore Balbina Valverde ont contribué à son succès. Au début du 20e siècle, le théâtre est sur le point d’être détruit pour y construire des appartements – le souhait de la fille du défunt Candido – mais grâce au soutien du quartier et du gérant de l’époque, un décret a été signé pour que le théâtre fasse partie du patrimoine. Impossible donc de le détruire. Aujourd’hui, on peut d’ailleurs apprécier sa décoration de l’époque. Presque tout est resté intact ! Antonio me fait découvrir les recoins les plus secrets du Lara. Nous montons jusqu’au dernier étage – sous le toit – pour y voir la vue. On se faufile au dernier balcon de la salle pour y découvrir une partie de la pièce qui se joue en ce moment: Burundanga. La salle est pleine. Les gens sont enthousiastes. «  Et c’est comme ça tous les jours » me raconte fièrement Antonio qui gère toute l’organisation avec son équipe de 10 personnes. « Nous faisons tout nous-mêmes. Jusqu’à la gestion des réseaux sociaux ! » La crise ? Il ne connaît pas. « Nous n’avons pas assez de dates pour tous les projets que nous aimerions réaliser ! Les acteurs nous appellent, nous proposent de nouveaux projets. C’est tellement satisfaisant. » Il m’explique cette complicité avec les acteurs et je comprends mieux la clé de son succès. D’ailleurs, pour l’instant, vous pourrez y trouver une magnifique exposition photographique d’acteurs espagnols dans une mise en scène du théâtre. Un projet signé Sergio Parra. Voilà encore une rencontre et une découverte des plus intéressantes. Vive Madrid!
 
 
 
Esta semana quedé con Antonio Fuentes, director del Teatro Lara, una de las salas de actuación más auténticas y bonitas de Madrid. Con mucho gusto, me cuenta la historia de este sitio particular y me hace un recorrido por todos los rincones secretos del edificio. Cándido Lara, un carnicero que se hizo millonario (¡), se encapricho y decidió abrir su propio teatro en el barrio de la calle Corredera Baja de San Pablo, a escasos metro de lo que es hoy la Gran Vía. El Lara, inaugurado en 1880, se convirtió rápidamente en una de los teatros más burgueses y famosos de la época. Por ahí pasaron muchos artistas como la actriz Lola Membrives – cuyo espíritu, según la leyenda, aún sigue en el teatro- o Balbina Valverde. A punto de estar destruido para construir pisos, el gerente de la época y todo el vecindario luchó por salvar el Lara. Gracias a un Real decreto que se firmó, consiguieron mantener el teatro vivo. Hoy día, es de los pocos edificios que  ha mantenido prácticamente toda su arquitectura y alma. Antonio me lleva hasta la buhardilla, encima de la sala donde están actuando. Un sitio privilegiado y de restringido acceso. Disfrutamos un momento de la obra Burundanga. La sala está completa. La gente se ríe. “Y cada día es así” me cuenta orgulloso Antonio que gestiona toda la organización junto a su equipo de 10 personas. “Hacemos todo nosotros. Hasta me encargo de las redes sociales!” La crisis? No conoce. “Nos faltan fechas en nuestro calendario para aceptar todos los proyectos que tenemos en mente”. Me comenta la complicidad que tiene con los actores y entiendo mejor el porqué de su éxito. “Les conocemos, les mimamos. Esta relación es imprescindible para nosotros. Quizás es lo que nos diferencia de los demás”. Ahora, podréis ver una magnífica exposición fotográfica de Sergio Parra. Una puesta en escena de algunos de los actores más importantes de España que han pasado por el Lara.  Y aquí me quedo, con otro encuentro y otra interesante cita mientras disfruto del espectáculo. Viva Madrid!  
Teatro Lara
C/Corredera Baja de San Pablo, 15
 
 

 

Monday, July 8, 2013

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...MABEL SANZ






 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 










 
Mabel Sanz est modiste. Et certainement l’une des plus grandes modistes d’Espagne. De celles qui racontent les anecdotes les plus incroyables comme s’il s’agissait d’une chose banale. Des défilés à Moscou ou à Paris avec Jésus del Pozo en passant par la princesse Cristina. Elle est passionnée. Et ca se voit. Elle dit ne pas faire partie de l’industrie de la mode, elle préfère créer sans penser à rien d’autre. Et être dans son atelier, c’est son plus grand bonheur. Elle a étudié stylisme à Madrid puis s’est spécialisée dans les chapeaux, « parce qu’un vrai chapeau, ce n’est pas qu’un jeu d’assemblage, c’est tout un travail du début à la fin ». Mabel est une artiste.  Dans son magasin, tout est l’œuvre de ses mains. Les chapeaux bien-sûr, mais aussi le décor, les meubles, les quelques vêtements sur les mannequins, les tableaux abstraits. Et je m’arrête devant ce magnifique chapeau. Il me dit quelque chose. C’est effectivement l’une des créations présentées lors du dernier défilé de El Pozo par Josep Font.  On parle de mode, mais également de la situation économique actuelle, du secteur de la mode espagnol « qui n’est malheureusement pas assez reconnu » dit-elle. Sa clientèle ? «  Ce sont des gens qui admirent le travail de qualité. J’ai une relation très intime avec mes clientes. Ce sont des moments de grande complicité ». Et je n’en doute pas. Tout son travail est fait sur mesure et demande énormément de temps et de patience. Le plus difficile ? Prendre conscience que ce genre de création ne peut rivaliser avec un chapeau d’une marque low cost. « Ce sont des heures de travail et de recherche. Et c’est important de s’en rendre compte ».  Elle prépare plusieurs évènements dont la Fashion Night Out en septembre où vous pourrez découvrir son travail.

 
 

Mabel diseña sombreros.  Y probablemente sea de las más importantes de España…De aquellas que cuentan anécdotas increíbles como si fuera algo normal; De sus desfiles en Moscú o en Paris con Jesús del Pozo a sus visitas especiales con la Infante Cristina. Mabel es una apasionada. Y se le nota. Dice no formar parte de la industria de la moda. Lo que le hace más feliz es estar en su taller centrada en sus nuevas creaciones. Estudio diseño de moda en Madrid y se especializo en sombreros “porque crear un sombrero de verdad no es solo un trabajo de ensamblaje. Es una creación completa del principio al fin”. Mabel es una artista. En su tienda, todo es obra suya. Tanto los sombreros como los muebles de decoración, la ropa expuesta en los maniquís, los cuadros abstractos. Los tocados espectaculares del último desfile de El Pozo de Josep Font, son de ella. Hablamos de moda, de la situación económica actual, del sector en España “que no está reconocido lo suficiente” dice.  Quien le demanda sus diseños? “Son gente que valora las cosas de calidad. Tengo una relación muy intima con los clientes. Son momentos de mucha complicidad”. Y no lo dudo. Cada trabajo es a medida y necesita muchas horas y paciencia. Lo más difícil? Rivalizar con las marcas baratas,  “aunque no se puede comparar una creación completa con un trabajo de simple customización”. Este encuentro ha sido muy especial. Me ha recordado mi infancia en el taller de sombreros de mi abuela, lleno de plumas y rafia. De hecho, las plumas es lo que realmente caracteriza el trabajo de Mabel. Me cuenta sus próximos proyectos entre desfiles y la Fashion Night Out el próximo septiembre donde tendréis la oportunidad de descubrir su trabajo. Un arte, como tantos otros.

 

Mabel Sanz G-O
C/San Lorenzo, 5
http://mabelsanzgo.com/


 
 
 
 
 

 

Monday, July 1, 2013

ANECDOTE# // ANECDOTA #


Il y a une semaine, nous avons dû signer les papiers du mariage au Registro Civil à Madrid. Je n’ai aucune idée des démarches à suivre en Belgique ou en France, mais ici en Espagne, il faut d’abord présenter tous ses papiers pour avoir l’autorisation de se marier. Et cette autorisation dure deux mois. Ensuite, les documents sont envoyés à la commune où nous décidons de nous marier…Autant prendre donc une bonne marge au cas où ! Et c’est là que nous sommes en train de nous demander si nous arriverons à temps…Mais prenons ca à la rigolade, non ? 
En tant qu’étrangère, ça n’a pas été évident. J’ai attendu des semaines entières pour regrouper tous les documents nécessaires. Je n’ose même pas imaginer une personne qui vient d’un pays hors communauté européenne. C’est assez sympa de passer une matinée au Registro Civil – vive la ponctualité espagnole encore une fois ! - entre les mariages et les drôles de tenues très courtes des mariées – principalement sud-américaines – le temps passe finalement assez vite. Quant au témoin qui doit nous accompagner, heureusement que nous avons opté pour un témoin de dernière minute – car notre témoin officiel n’est jamais arrivé…
Alors, voilà. A nous l’attente avant de savoir où nous allons finalement pouvoir nous marier civilement. Rendez-vous dans deux mois ! 


Hace una semana, hemos tenido nuestra cita en el Registro Civil para entregar los papeles de la boda. No sé cómo son los trámites en Bélgica o en Francia, pero no sabía que aquí se tardaba tanto – 2 meses! - antes de tener la autorización. Ahora, sí que me preocupa un poco más nuestro “timing”. A ver si llegamos a tiempo para casarnos de verdad! Como extranjera, he tardado mucho en recibir todos los papeles. No sé si será lo mismo para cada nacionalidad. Nuestra mañana en el Registro Civil fue bastante divertida. Esperar a que llegue nuestro testigo entre todos los recién casados y las novias con vestidos tan cortos y taconazos! Escoger finalmente a otro testigo porque el nuestro –oficial- nunca llegó…Y estar a punta de no poder estar atendidos por un malentendido.
Esas anécdotas siempre pasan y espero que siempre tengan un final feliz!
Ahora, toca esperar a ver si llegamos a tiempo para saber si nos podremos casar civilmente y donde!…suspense!