Monday, February 24, 2014

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...ALICE DE GASTROMARKET, LA INDUSTRIAL






 
 
 
 
Cette semaine, nous avons eu envie de reparler des initiatives « écologiques ». Nouvelle mode à Madrid et dans toute l’Espagne, les marchés artisanaux et magasins bios sont devenus véritablement le grand boom de cette année. On en a déjà parlé et c’est un sujet qui me tient vraiment à cœur. Beaucoup d’espaces proposent des marchés de petits producteurs et je pense qu’au lieu de le voir comme un phénomène de mode où beaucoup se copient l’un l’autre, il faudrait davantage l’envisager comme une réelle collaboration entre exposants qui se sentent soutenus et revendiquent ainsi leurs produits de qualité.  
La semaine dernière donc, c’était au tour de l’espace de coworking La Industrial à Malasaña à lancer son propre Gastromarket et Alice Rabaglia, à l’origine du projet, nous a accordé un peu de son temps pour nous expliquer cette initiative. « Le Gastromarket est né avec l’intention de promouvoir les producteurs de proximité avec une offre de produits sains et de qualité. » « L’objectif est de pouvoir lancer le marché tous les deux mois et de proposer à chaque fois une liste d’exposants différents pour que chaque édition soit vraiment unique ! ». La seule condition pour y participer est de proposer un produit sain et de qualité. Le feedback de cette première journée a vraiment été positif. Plus de 800 visites et beaucoup de ventes et de publicité de la part des exposants. Je pense que grâce à ce genre d’initiative, le public commence vraiment à prendre conscience que dans une grande ville comme Madrid, on peut aussi manger sainement et découvrir des produits qui n’ont pas été forcément cultivés très loin. Alors, soyez attentifs à leurs propositions et nous, en attendant, nous vous dévoilerons d’autres petits secrets très bientôt dans notre section « Anecdotes ». On se retrouve la semaine prochaine !
 
 
Esta semana, descubrimos la primera edición del Gastromarket en el espacio "La Industrial" de Malasaña y teníamos muchas ganas de entrevistar a la responsable de la iniciativa, Alice Rabaglia. Ya hemos comentamos en varias ocasiones esta moda por los productos ecológicos y mercados artesanales y como nos gusta, no nos cansaremos de presentar las nuevas iniciativas que se desarrollan aquí en Madrid. El Gastromarket nació con la intención de promocionar todos los productos artesanales y de proximidad que ofrecen cada vez más productores. De hecho, me he dado cuenta de que muchos expositores ya los conocía de otros eventos (otros mercados, eventos blogueros, etc…) No creo que estas iniciativas se repitan o se copien. Al final, creo que juntarse hace que tengan mayor presencia y fuerza en el mercado y en una ciudad grande como Madrid, sensibilizar a sus ciudadanos de que se puede comer sano, mejor y con productos asequibles y de proximidad, me parece muy importante. Detrás del proyecto está La Industrial, un espacio de coworking en Malasaña que organiza eventos para autofinanciarse. Alice me comenta que el objetivo de esta primera edición es crear realmente un mercado de forma periódica que acoge a los mejores productores de comida sana en todos sus variantes. “Lo ideal sería llegar a uno cada 2 meses y que los productos vayan cambiando de uno a otro para que la experiencia de visita sea cada vez única.” Los requisitos para participar? “Sólo pedimos a los productores que vendan productos sanos y de calidad”. El feedback de esta primera edición ha sido muy positivo. Más de 800 personas y todos los expositores han mejorado sus expectativas. Nos despedimos de esta primera edición disfrutando de unas tapas realmente sabrosas y esperando con muchas ganas las próximas ideas que surgen en La Industrial.
 
La Industrial
Calle San Andrés, 8
 
 

 
 
 

Monday, February 17, 2014

RENCONTRE AVEC...//CITA CON...CAROLINE LADOUSSE, ESCP EUROPE





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Caroline Ladousse est responsable de la Chaire Entrepreneuriat ESCP Europe à Madrid. L’ESCP est la plus ancienne école de commerce au monde et propose un programme spécialisé en management entrepreneurial - classé comme le deuxième meilleur master au monde ! - au travers de ses 5 campus urbains : Paris, Berlin, Londres, Madrid et Turin. Le siège à Madrid existe depuis 25 ans et son programme incentive – d’une durée approx. de 3 mois – propose une approche très intéressante du monde de l’entreprise. Grâce à 4 projets différents et à de nombreuses collaborations sur le terrain, les élèves découvrent ainsi les stratégies locales et le secteur entrepreneuriat propre à chaque pays. Caroline est arrivée il y a quelques mois pour soutenir le programme cette année et espère bien pouvoir poursuivre l’expérience plus longtemps. Nous nous retrouvons au siège de HUB Madrid, la plus grande plateforme de co-working madrilène située dans le quartier de las Letras. Caroline me raconte en quelque sorte sa mission : « Je suis arrivée en sachant qu’il y avait beaucoup à faire. Malgré que le campus à Madrid existe depuis 25 ans, il n’est pas assez reconnu. Il y a eu donc tout un travail de collaboration, de recherche sur le terrain et de contacts avec les entreprises locales. » Grâce à Hub et sa communauté internationale d’entrepreneurs, Caroline a pu entrer en contact avec de nombreuses start-ups pour connaître leurs projets et essayer de les mettre en contact avec ses élèves. «  Car la plupart des élèves qui viennent à Madrid ne sont pas espagnols et beaucoup ne parlent même pas la langue ! C’est donc un véritable défi pour eux de devoir travailler en collaboration avec les acteurs locaux tout en méconnaissant complètement la culture espagnole. » Parmi les nouvelles actions que Caroline a implantées à Madrid, il y a eu la « Fiesta del Emprendedor » au mois de novembre dans le cadre de la Semaine de l’Entrepreneuriat. Lors de cette soirée, les étudiants porteurs d’un projet d’entreprise et les créateurs de tous horizons, en phase de réflexion ou de lancement, ont pu librement dialoguer, tester leurs idées, apprendre et tisser leurs premiers réseaux. Dans quelques semaines s’organisera également « We Start Social », un weekend de rencontres entre professionnels et personnes souhaitant monter leur propre start-up. Et puis qu’en est-il à la fin du master ? «  Pour l’instant, la plupart des élèves repartent après leurs projets. Rares sont ceux qui montent leur propre entreprise sur place et c’est dommage. Ma mission est donc d’essayer de rapprocher tous ces acteurs locaux afin de créer réellement un réseau professionnel international.» Bref, un petit coup de « neuf » pour ce master proposé ici à Madrid qui, nous l’espérons, donnera lieu à de belles collaborations professionnelles.  Merci Caroline et bonne chance pour la suite!  

Esta semana quedo con Caroline Ladousse, responsable de desarrollar la Cátedra de Emprendimiento ESCP Europe en el campus de Madrid, una de las 5 facultades europeas junto con París, Berlín, Londres y Torino. ESCP Europe es una de las escuelas de negocios más antiguos del mundo y su Master in Management ha sido clasificado n°2 en el mundo por el Financial Times en 2013. El campus de Madrid existe desde hace 25 años y su programa incentivo – de unos 3 meses aprox. – ofrece una visión interesante y muy amplia del sector empresarial. Los alumnos deberán colaborar, a través de 4 proyectos distintos a lo largo del curso, con empresas locales, pequeños emprendedores y descubrir así la estrategia local y la manera de montar un negocio. Caroline ha llegado hace unos meses para apoyar el programa y espera poder seguir aportando mucho a esta experiencia. Nos vemos en la sede de HUB Madrid, el centro de innovación y coworking más importante de Madrid. Su misión? Desarrollar este programa y master que aún no está muy reconocido aquí en España. ”Cuando he llegado, he visto que había muchísimas cosas aún por hacer. Ha sido un trabajo de fondo. Encontrar colaboraciones, descubrir las empresas locales, ver cómo la gente trabaja, etc”.  Gracias a la plataforma de emprendedores de HUB, ha conseguido estar en contacto con diferentes start-ups y así ponerles en contacto con sus alumnos. “Es un verdadero desafío porque la mayoría de nuestros alumnos son extranjeros y ni siquiera hablan español. Hacer que descubran la cultura local es muy interesante e importante para nuestros proyectos.” De los eventos que ha organizado cabe destacar la “Fiesta del Emprendedor” que tuvo lugar en noviembre. Un intercambio de ideas entre empresarios y alumnos que dan a conocer sus proyectos y desean lanzar su idea de negocio al mercado. Y en unas semanas se celebrará también “We Start Social”, un fin de semana para enseñar a emprender. Si tienes una idea, un prototipo de negocio, podrás ponerlo a prueba y tener el feedback por parte de expertos. Y después del Master? “Por ahora, la mayoría de los alumnos vuelven a su país y muy pocos desarrollan un negocio aquí y es una pena. La idea es apoyarles y acercarles a los actores locales para crear una verdadera red de negocios profesional e internacional”. Esta cita ha sido muy interesante para descubrir todas estas pequeñas iniciativas que poco a poco toman forma aquí en España en el mundo de los pequeños negocios. Pronto os enseño más!
 

Impact HUB Next 
C/ Alameda 22
 
 

Monday, February 10, 2014

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...MAKU DE ANILLARTE







 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette semaine, je suis passée dire bonjour à l’artiste Maku Martinez qui vient d’ouvrir sa petite boutique-atelier dans la Rue Castelló: Anillarte. Nous nous sommes rencontrées il y a déjà plusieurs années lors d’un shooting où elle était chargée d’apporter ses accessoires. Elle était encore au tout début de sa carrière. Aujourd’hui, elle travaille sur une superproduction espagnole, prépare déjà son troisième défilé à la Valencia Fashion Week et collabore avec les plus grands mannequins et photographes. Maku a étudié le design et a grandi, émerveillée, dans l’atelier de confection de ses parents. C’est pourtant par hasard qu’elle décide un jour de se lancer en créant des objets et accessoires uniquement à partir d’anneaux en acier. Passionnée par les cottes de mailles médiévales, elle a réussi à rendre ses créations féminines et même très sexys! Bustiers, casques, épaulettes, gants et colliers, le travail de cette autodidacte est un véritable chef d’œuvre original et sans aucun doute, unique pour l’Espagne.  Cela fait 3 mois qu’elle a ouvert sa boutique. Un quartier qui pourtant a longtemps été très résidentiel. Maintenant, tous les locaux commerciaux sont occupés. “ C’était un projet personnel mais je pense que c’était aussi important de me faire connaître au public au-delà de mon site internet de vente online.” Et en trois mois, le résultat n’est pas trop mal! Elle me fait découvrir son atelier et ses pièces encore secrètes qu’elle prépare pour son prochain défile dans quelques semaines.  Mais Maku a aussi beaucoup de chance d’être reconnue dans le monde de la télévision. Les stylistes la contactent et beaucoup de créations sont des pièces sur mesure. “Je suis contente. J’ai collaboré avec la nouvelle série de Telecinco et l’actrice Belen Rueda. On pourra y voir beaucoup de mes nouvelles pièces!” Sans l’aide de personne, elle a réussi à tout construit toute seule. Un grand mérite dont elle seule peut être fière. 
 

Esta semana, Maku me abre las puertas de su pequeña tienda-taller de la calle Castelló: Anillarte.  Conocí a esta diseñadora hace un par de años cuando nos juntamos para hacer una sesión de moda con sus complementos. Me acuerdo que fue una tarde muy divertida y me alegro muchísimo de ver cómo ha evolucionado y sobre todo el éxito que ha conseguido año tras año. Maku estudió diseño y pasó toda su infancia en el taller de confección de sus padres. Pero fue por pura casualidad -y por su curiosidad por las técnicas de cota de malla medievales! – que empezó a utilizar el acero y las anillas para crear un producto realmente diferente en el mundo de la moda. Mezclando con otros materiales, sus creaciones se convierten en verdaderas “obras de arte”. Hombreras, collares XL, corpiños armados, cinturones y pelucas, todo su trabajo es fruto de su imaginación y de muchas, muchas horas de trabajo. Me enseña sus nuevas propuestas y me desvela en “avant-première” lo que está preparando para su próximo desfile en la Valencia Fashion Week. No hay duda, lo que realiza es original. “Soy la única en España en proponer estos diseños.” Y cuando me enseña cómo realiza un collar sólo con la ayuda de un par de alicates, parece que esta autodidacta ha hecho esto toda su vida! Lleva 3 meses con la tienda, un proyecto personal pero también una manera de darse a conocer al público más allá de internet.  “Antes, esta calle estaba llena de comercios vacios. No pasaba mucha gente. Ahora, no queda ni un local en alquiler. El barrio está cambiando, poco a poco.”  Para una diseñadora, abrir su propia tienda significa muchas veces la culminación de su carrera profesional. Maku tiene también la suerte de ser reconocida en el mundo de la televisión. “Los estilistas me contactan. Trabajo mucho por encargo. Ahora estoy con una superproducción española y en pocos meses, también aparecerán mis creaciones en la nueva serie de Telecinco B&B con Belen Rueda.” Y todo el mérito lo lleva ella. Sin la ayuda de nadie, ni gabinete de prensa, ni ayudante. Un ejemplo de valentía y de cómo conseguir poco a poco su meta.  Bravo Maku! Sigue así!

 
ANILLARTE
C/Castelló  5
http://www.anillarte.com/catalog/

Monday, February 3, 2014

RENCONTRE AVEC...// CITA CON...JEAN-LUC LACHAUT, LES FRANC-RISQUEURS


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette semaine, je suis allée à la rencontre de Jean-Luc Lachaut, fondateur des Franc-Risqueurs, une association francophone de créateurs d’entreprises. Sous ce nom joliment déguisé, il y a surtout une mission : regrouper tous les chefs d’entreprises installés à Madrid afin de partager leur expérience, leur savoir-faire et leurs compétences. Créée en 2007, l’association a connu une véritable croissance depuis 1 an. Plus de 50 membres, tout âge et secteur d’activité confondu, font partie de cette grande « fratrie » qui permet à tous les entrepreneurs de se connaître, de s’entraider et de réduire ainsi leur isolement. Car comme le souligne Jean-Luc qui a vécu la même chose lors de la création de sa société en 1996 : « Le franc-risqueur est souvent seul pour initier et développer son projet. Ecarté des grandes organisations ou n’ayant pas les moyens d’en faire partie, il doit affronter seul toutes les démarches. » Les débuts n’ont pas été faciles. « Nous avons commencé en pleine crise, en pleine hémorragie. C’était le début d’une détresse économique, l’époque où certains entrepreneurs ont déposé le bilan, où certains ont décidé de quitter l’Espagne, où d’autres venaient d’atterrir. Mais nous avons été là pour les soutenir, leur apporter notre aide et les conseiller dans leur démarche ». L’Espagne compte 4,5 millions de francophones. Une initiative qui a donc tout son sens devant une telle communauté d’étrangers. Quelles sont les conditions pour devenir membre ? «  Etre indépendant et francophone. Sur présentation de son CV et son activité et une cotisation annuelle de 20 euros – une somme vraiment symbolique – chaque membre pourra partager son expérience, enrichir ses connaissances professionnelles et communiquer ses compétences – nombreux sont ceux qui ont d’ailleurs lancé ensemble de nouveaux business! ». Dans une association où il y a plus de femmes que d’homme – une répartition qui s’est faite tout à fait par hasard – on oublie tout préjugé. Ils forment un Google Group et se rassemblent deux fois par mois pour réunir de nouvelles idées et organiser d’autres initiatives – ils préparent d’ailleurs le Salon de la Francophonie au mois de mars - Leur projet pour l’avenir ? Pouvoir constituer d’autres Franc-Risqueurs ailleurs dans le monde et créer ainsi un réseau international d’entraide aux entrepreneurs qui s’installent. Comme le souligne Jean-Luc, « Aujourd’hui, avec internet et le français, nous pouvons aller très loin ».  Une belle note d’optimisme donc pour débuter nos nouvelles rencontres 2014! 
Esta semana, he tenido el placer de conocer a Jean-Luc Lachaut, fundador de la Asociación Francófona de Franc-Risqueurs (un juego de palabras que se podría traducir por “el francófono que arriesga”). Su misión es acoger y ayudar a los directores de empresa o trabajadores autónomos que se arriesgan cada día y que están a menudo solos para iniciar y desarrollar su proyecto en España. Creada en 2007, la Asociación es más que un simple Google Group y plataforma virtual. Poco a poco se ha fortalecido como un grupo de amigos donde cada uno comparte su conocimiento, sus competencias y ofrece su experiencia al acoger a los candidatos que desean montar su propia estructura. Con más de 50 miembros de perfiles muy diferentes y de todas las edades,  la Asociación ha crecido mucho este último año. ”No obstante, el comienzo no ha sido fácil. Hemos llegado justo en plena crisis. Muchos autónomos dejaban sus proyectos y España, otros acababan de llegar. Pero siempre hemos estado ahí para apoyarles, escucharles y aconsejarles en sus trámites.” Jean-Luc conoció las mismas dificultades cuando decidió montar su propia empresa en 1996 y fue por esta razón que empezó con esta iniciativa. España cuenta con más de 4,5 millones de francófonos. Una comunidad francófona considerable que explica la importancia de este proyecto. “En España no existe una estructura de acogida de tipo vivero de empresas. Por tanto los Franc-Risqueurs se instalaron en un nicho y ocupan una posición al margen de las instituciones francesas.” Para ser miembro, es muy fácil. Ser autónomo y hablar francés. “Es importante que cada uno se identifique plenamente con el término Franc-Risqueur, que comparte este concepto, su experiencia y sus conocimientos.” Para formar parte del club, se pedirá una cotización simbólica de 20€ por año. En una asociación donde hay más mujeres que hombre, ha sido importante olvidarse de cualquier prejuicio. Suelen reunirse dos veces al mes para compartir experiencia, enriquecer la red de contactos e incluso crear nuevos negocios! Están preparando ahora el Salón de la Francofonía que se organizará en marzo. Su proyecto para el futuro? “Ampliar nuestra red de contactos de pequeños emprendedores francófonos a través del mundo y poder llegar a una mayor interacción de los negocios al nivel internacional.” Y acabamos la entrevista con esta nota muy optimista: “ Hoy día, con Internet y la lengua francesa, se puede ir muy lejos!”.
Un placer haber compartido esta cita tan interesante!